Marché: l'aversion au risque de retour avec Israël et l'Iran
information fournie par Zonebourse 13/06/2025 à 08:32
Vers 8h15, le contrat 'future' - livraison juin - cède 89,5 points à 7670,5 points, annonçant une ouverture sur un repli de l'ordre de 1,1%.
L'Etat hébreu a mené dans la nuit des bombardements contre plusieurs sites militaires et nucléaires, notamment situés à Téhéran, ce qui a conduit à la mort du chef des gardiens de la révolution, le général Hossein Salami.
La nouvelle des frappes et la réaction de l'Iran, qui a promis de répliquer, devraient renforcer l'aversion au risque sur les places financières, déjà perceptible ces derniers jours.
A Tokyo, l'indice Nikkei limitait toutefois son repli autour de 1,1% vendredi en fin de séance, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait moins de 0,9%.
A Wall Street, les 'futures' sur indices new-yorkais signalent pour l'instant une ouverture sur des pertes allant de 1,2% à 1,5%.
Sur le marché pétrolier, le Brent bondit sans surprise de plus de 7% à 74,4 dollars le baril tandis que le brut léger américain (West Texas Intermediate, WTI) grimpe de quasiment 8% à 73,3 dollars.
Le dollar, qui avait cédé du terrain ces derniers jours, rebondit lui aussi fortement après les frappes israéliennes en Iran, l''indice dollar' remontant de 0,3% à 98,2.
Les investisseurs se ruent également vers des actifs réputés peu risqués, comme l'or, qui progresse de 1,3% à 3445,7 dollars pour revenir non loin de ses récents sommets.
Ce regain de tension survient alors que les marchés d'actions tendaient à faire du surplace depuis le début du mois de mai face à des tensions commerciales qui ont tendance à s'apaiser, mais des perspectives économiques qui commencent à inquiéter.
Il n'y a rien de surprenant à ce que les investisseurs manquent d'orientation: ils ont été malmenés par de nombreux facteurs de tendance, à commencer par l'imprévisibilité de la politique américaine, tiraillés entre annonces surprises, instauration de 'tarifs' exorbitants, pauses et revirements de situation sur les droits de douane.
En dépit de la 'trêve' conclue mardi à Londres entre les Etats-Unis et la Chine et des chiffres rassurants de l'inflation américaine, l'indice CAC 40 se dirige vers un repli de 0,5% sur l'ensemble de la semaine.
Le CAC semble coincé depuis six semaines à l'intérieur d'une marge étroite de fluctuations allant de 7700 à 7900 points, qui l'a empêché d'aller cherche son précédent record établi au-delà des 8250 points en février.
Si les analystes mettent en avant les valorisations élevées des actions européennes et surtout américaines, passer à la vente ne tombe pas non plus sous le sens dans la mesure où les investisseurs n'ont pas beaucoup d'autres options.
Les cours des obligations sont récemment repartis à la hausse, l'euro évolue à des plus hauts de quatre ans face au dollar et l'or campe sur des niveaux records.
Les investisseurs semblent désormais attendre des signes de bonne santé de l'économie afin de reprendre leurs positions acheteuses sur les actions.
Echaudés par des statistiques mitigées ces dernières semaines, les opérateurs espèrent obtenir cet après-midi des clarifications sur le moral des ménages américains avec la publication de l'indice de confiance de l'Université du Michigan, prévue à 16h00.
En Europe, ce sont surtout les chiffres de la production industrielle pour le mois d'avril en zone euro qui attireront le plus l'attention.
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